Le maître marseillais qui a popularisé le shiatsu
A 62 ans, Maître Roland BOUDET, comme l’appellent ses disciples, n’est pas près de raccrocher. Dans sa catégorie, c’est d’abord un inventeur. Il entame sa carrière en enseignant le judo, appris auprès de maîtres japonais. Il passe ensuite au jiu-jitsu, et dans les années 80 synthétise les techniques du judo et du jiu-jitsu pour créer le ki shin-taï jutsu, un nouvel art martial. La fédération est à Marseille et la pratique s’étend en France mais aussi dans les pays du Maghreb.
Parallèlement, Roland boudet s’initie à une technique thérapeutique japonaise : le shiatsu. “J’ai fait mes premiers pas auprès de maîtres nippons. A l’époque, personne n’en parlait. J’ai donc suivi une formation à Paris, dans un centre d’apprentissage des techniques énergétiques d’origine asiatique. J’ai été l’un des premiers en France, et le premier à Marseille, à créer un centre de formation au shiatsu. Aujourd’hui, n’importe quel salon de bien-être propose du shiatsu. C’est à la mode, mais il ne faut pas confondre les techniques de simple relaxation et celle qui relève de la thérapie”, explique-t-il.
Le shiatsu est en effet fondé sur des principes de médecine chinoise et se pratique à base de pression des doigts sur des lignes du corps. “Ce sont des techniques de santé préventives. La formation dure trois ans. Le shiatsu thérapeutique a pour vocation de soulager les problèmes nerveux, locomoteurs ou endocriniens”, explique le maître.